Noix

subs. fém.

Rainure A dont le fond est arrondi en demi-cercle. On pousse les noix sur les dormants de portes et de croisées; elles sont destinées à recevoir les vantaux sur lesquels on pratique une languette arrondie ayant assez de jeu pour pénétrer aisément, même quand les peintures sont faites. La languette B, poussée sur les vantaux, se nomme languette de noix, ou simplement noix.

La fermeture à noix est plus hermétique que celle à feuillure.

Fig, 2675. Noix et languette de noix.

Fig. 2676. Coupe horizontale sur un dormant et un châssis de croisée, dite à l'anglaise.

Ce système permet d'employer des bois de même épaisseur pour les dormants et les châssis.

Les noix et languettes de noix sont poussées avec des outils à fûts qui en portent le nom.

Pour abréger le travail, on se sert d'outils spéciaux faisant partie de la série dite des outils croisées; ils poussent du même coup la noix et le congé du dormant (fig. 2677), et la languette de noix et le congé du châssis (fig. 2678), quand celui du dormant est détaché du dormant comme dans la figure précédente. Ce système est peu employé actuellement dans les travaux courants, afin de laisser plus de place à la lame de la paumelle entre la noix et le congé du dormant, et sur le battant de châssis où le congé est supprimé.

Dans ce cas, la paumelle est saillante et peut nuire aux volets intérieurs, ce qui force à employer le congé à carré ; l'on donne alors plus d'épaisseur aux bois, pour avoir la place nécessaire à la paumelle.

Ces outils se poussent le plus souvent à deux; ils sont munis ou non de poignées; un trou percé en avant permet d'y placer une tige de fer rond servant à celui qui tire l'outil à soi.

Dans les ateliers pourvus de machines on pousse les noix mécaniquement.