subs. fém. Propriété possédée par certains corps de reprendre leur volume et leur forme primitive, lorsque là force qui les modifiait cesse d'agir sur eux. Cette modification peut être produite sur les corps par pression, traction, flexion ou torsion. Dans les bois, I'élasticité est plue grande dans le sens des fibres que dans le sens transversal.
L'élasticité des corps s'arrête à une limite au delà de laquelle la déformation subsiste ou cause la rupture : c'est ce que l'on appelle la limite d'élasticité d'un corps.
Cette limite ne doit jamais être dépassée ni même atteinte dans la pratique.
Voici, d'après MM. Chevandier et Wertheim, les coefficients de I'élasticité, par mètre carré, des bois desséchés à l'air et au soleil : Ces coefficients sont exprimés en kilogrammes.
Coeffficient
de l'élasticité
rapporté au mètre carré.
Dans le sens du rayon.
Dans le sens de la tangente aux couches ligneuses.
Acacia. .
1.261.900.000
170.300.000
152.200.000
Sapin . .
1.112.200.000
94.500.000
34.100.000
Charme .
1.085.300.000
208.400.000
103.400.000
Bouleau .
997.200.000
81.100.000
155.200.000
980.400.000
269.700.000
159.300.000
Chêne. .
921.800.000
188.300.000
129.800.000
Pin . . .
564.180.000
97.700.000
28.600.000
Orme . .
1.165.300.000
122.600.000
63.400.000
Sycomore
1.163.800.000
134.900.000
80.500.000
I-'rêne . .
1.121.400.000
111.300.000
102.000.000
Aune . .
1.108.100.000
93.300.000
59.400.000
Tremble.
1.075.900.000
107.600.000
43.700.000
Erable. .
1.021.400.000
157.100.000
72.700.000
Peuplier.
517.200.000
73.300.000
38.900.000
On nomme coefficient d'élasticité E le rapport constant entre la force P de compression ou de tension par unité de surface du prisme expérimenté et l'allongement i ou le raccourcissement qui en résulte sur l'unité de longueur. La formule de ce rapport peut être ainsi indiquée :
Mise à jour 2019-01-04