subs. masc.
Ligne formée par la réunion de deux pièces assemblées de façon quelconque. (Voy. joindre.)
Fig. 1863. Joint à rainure et languette.
Fig. 1864. Le même, vu en perspective et disjoint.
Ces joints sont le plus souvent collés en les serrant fortement pour que le joint approche parfaitement, ce qui est la condition principale des joints en menuiserie. Il en est de même pour les joints de tous les assemblages collés ou chevillés.
Suivant les assemblages dont ils font partie, les joints prennent les noms des coupes qui ont servi à former ces assemblages; ainsi, ont dit : joint carré, joint ex fausse coupe, joint d'onglet, etc. (Voy. assemblage.)
Les arasements d'un joint doivent toujours être plutôt légèrement amaigris que gras à une certaine distance de la surface, pour que rien n'empêche le joint d'être parfaitement net. (Voy. amaigri et gras.)
Les joints à plat ou plats joints sont ceux qui servent à réunir deux ou plusieurs pièces sans assemblage et qui ne sont maintenus que par l'adhérence de la colle. Les rives de ces joints doivent être passées au rabot à dents après qu'elles ont été dressées. (Voy. rabot à dents.) Les parties à plat joint qui ne sont pas collées sont dites jointives. (Voy. jointif.)
Les joints feuilles sont ceux qui se font au moyen de feuillures.
On donne le nom de joints ouverts à ceux auxquels on laisse un intervalle variant de quelques millimètres à 1 centimètre, quelquefois un peu plus, comme on le fait pour les doubles planchers destinés à recevoir un parquet riche ou en mosaïque qui se trouvent ainsi supportés dans toute leur surface; leur surface inférieure se trouve ainsi au contact de l'air qui circule par les joints ouverts.
Double-joint : Quand les bois qui doivent cire assemblés sont trop épais, on met deux ou plusieurs languettes au lieu d'une seule ; c'est ce que l'on appelle faire un double-joint.
Fig. 1865. Double-joint assemblé.
Fig. 1866. Double-joint désassemblé.
Mise à jour 2019-01-04