Gouttière

subs. fém.

I. Petit canal ou rigole en métal, le plus souvent en zinc, que l'on place au bord d'un toit pour recevoir les eaux pluviales et les conduire par la pente qu'on lui donne à l'orifice d'un tuyau de descente.

Les gouttières sont soutenues par des crochets en fer fixés de dislance en dislance sur l'arête de l'égout des toits ou vissés à l'extrémité des chevrons. L'inclinaison que l'on donne aux gouttières est de 0,095 à 0,10 par mètre.

Le commerce met en vente plusieurs dimensions de gouttières que l'on dénomme d'après le développement de leur largeur : gouttières de 0m,325, 0m,25, 0m,165 ; le zinc dont elles sont faites est du zinc n° 14 ou n° 12.

II. Sur un arbre, on donne le nom de gouttière à l'ouverture qui laisse écouler la suppuration causée par une surabondance de sève localisée en un point quelconque de l'arbre. Les bois viciés par cette suppuration ne doivent pas être mis en usage dans la construction. (Voy. bois.)

III. Men. Ravalement circulaire pratiqué dans la feuillure d'une pièce d'appui de croisée pour recevoir l'eau apportée par le jet d'eau des châssis.

Mise à jour 2019-01-04


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