Gradin

subs. mas.

I. Ebén. Petite marche ou degré que l'on place isolément, ou en escalier quand il y en a plusieurs, sur un meuble ou dans un étalage pour exposer des objets qui ne seraient pas vus s'ils étaient déposés sur un même plan.

Fig. 1751. Gradin pour étalage.

II. Men. Dans un amphithéâtre on donne ce nom aux degrés dont la réunion forme une suite de sièges et de tables, s'élevant en escalier les uns au-dessus des autres, et destinés au public ou à des élèves. Ces gradins sont généralement en bois et supportés par des fermes en charpente.

La figure 1752 reproduit les gradins de la salle des cours, à la Faculté de médecine de Lyon, M. A. Hirsch, architecte à Lyon. Les élèves sont assis et ont devant eux un casier formant pupitre incliné sur lesquels ils prennent les notes des cours.

La ligure 1753 reproduit en plan, coupe, élévation, la disposition des gradins du grand amphithéâtre de l'Ecole commerciale de Paris, M. I. Lisch, architecte. Les élèves sont assis sur une des rangées de bancs circulairement placés et auxquels on accède par des travées de gradins. Fig. 1753 A. Les jambes des auditeurs demeurent pendantes et un passage ménagé derrière les élèves permet à ceux-ci de garder leurs places sans déranger leurs camarades. Fig. 1753 B. La hauteur à donner aux gradins est déterminée d'abord par l'obligation que le professeur ou le tableau soit vu de tous les points du gradin ; puis par la hauteur des personnes assises au gradin immédiatement inférieur. (Voy. amphitheatre.)

Quant à la largeur à donner à chaque rangée de gradins, elle est calculée d'après la largeur nécessaire à la place d'une personne assise et augmentée d'un passage de circulation derrière ces personnes.