Jeu

subs. masc.

Espace restreint laissé entre les parties fixes et les parties mobiles ou ouvrantes d'un ouvrage de serrurerie ou de menuiserie, pour que ces dernières se développent librement. Dans les travaux peints, on doit toujours tenir compte des épaisseurs de peinture, surtout pour les fermetures à noix et à gueule-de-loup, où une couche produit quatre épaisseurs.

Donner du jet à une porte, à une croisée, veut dire : enlever le bois nécessaire pour qu'elles ouvrent et ferment avec facilité.

Après l'achèvement d'un bâtiment, le menuisier et le serrurier font ensemble une revue générale de toutes les fermetures qui, par suite des tassements ou des gonflements produits par l'humidité, peuvent avoir besoin de jeu. On doit toujours ne donner que le jeu strictement nécessaire, afin d'éviter d'être obligé d'avoir à rapporter des tringles, quand les bois auront repris, par leur dessiccation, leur état naturel et définitif.

PRIX : Menuiserie à la pièce.

Jeu donné; les objets démontés et remontés.

PRIX : Menuiserie à la pièce.

Jeu donné; les objets démontés et remontés.

La dépose et la repose des pièces de serrurerie, s'il y a lieu, sont payées à part.