Forêt

subs. fém.

Grande étendue de terrain planté d'arbres non fruitiers dont l'exploitation fournit le bois de construction ou le bois à brûler. Les essences les plus répandues dans nos forêts sont : le chêne, le châtaignier, le hêtre, le charme, l'orme, le frêne, le bouleau, l'aulne, le tremble, etc. Une forêt de petite étendue est un bois. (Voy. ce mot.)

L'exploitation des forêts se fait de trois façons :

1° Coupe totale, dans laquelle on abat tous les arbres sans distinction de force. Si le sol est destiné à être défriché, on a soin d'enlever complètement les racines, tandis que si les futaies doivent être converties en taillis, on se borne à couper les arbres au-dessus du collet, c'est-à-dire un peu au-dessous de la souche qui reste en terre et qui produira du bois nouveau.

2° Coupe par éclaircies, qui consiste à n'abattre que les arbres ayant atteint le terme de leur croissance utile ou suffisamment forts pour l'usage auquel ils sont destinés.

3° Couple réglée, qui se fait tous les cinq ou sept ans et dans laquelle on abat tous les taillis, sauf les plus beaux que l'on laisse sur les souches pour former des baliveaux. Dans ce dernier mode d'exploitation, la forêt est divisée par quartiers, de façon à ce que chaque année on ait à couper quelques-uns de ceux-ci et que tous les quartiers se trouvent ainsi coupés à leur tour.

Les corps des arbres sur lesquels on a laissé pousser des baliveaux ne sont pas utilisables pour les travaux de charpente ou de menuiserie. Les sections qui y ont été pratiquées ont mis le coeur de l'arbre à découvert et l'exposent aux infiltrations de pluie. Ce coeur se pourrit très rapidement et le corps de l'arbre est généralement creux et vicié.

Mise à jour 2019-01-04


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Dictionnaire pratique de menuiserie ébénisterie charpente - Justin Storck Nouveau dictionnaire pratique du bois de menuiserie ébénisterie charpente Georges Cartannaz