Cheville

subs. fém.

Cheville en bois et chevilletteMen. Petit morceau de bois, généralement en chêne, dont on se sert pour fixer les assemblages en le faisant passer au travers du tenon et de la mortaise. Il est plus gros à une extrémité qu'à l'autre (fig. 777) et assez long pour désafleurer le bâti lorsqu'il est enfoncé. Sa forme est carrée, mais un peu méplate ou ronde pour ne pas écarter les fibres du bois.

Quand la cheville est enfoncée, on scie la tête et la pointe avec la scie à cheville. (Voy. ce mot).

A l'exception des huisseries et des bâtis dormants dont les assemblages ne sont souvent arrêtés que par une seule cheville, tous les autres assemblages sont fixés par deux chevilles que l'on a soin de ne pas placer sur les mêmes fibres du bois, afin d'éviter de le fendre.

Le trou dans lequel entre la cheville, se nomme enlaçure (voy. ce mot) ; la cheville est toujours un peu plus grosse que l'enlaçure dans laquelle elle doit être enfoncée, afin que son introduction soit forcée et que le serrage soit absolu.

Charp. Les chevilles dont se servent les charpentiers ont le même usage.

L'une (fig. 778), est en bois de chêne un peu affûté à une de ses extrémités ; l'autre (fig. 779), est en fer affûté à un bout et ayant à l'autre bout une tête plate percée d'un trou pour faciliter la sortie de la cheville quand l'ajustement provisoire est terminé. Cette cheville, que l'on nomme cheville d'assemblage ou chevillette ne sert en effet qu'à réunir provisoirement au chantier les pièces de charpente.

Prix Société Centrale : Les prix de séries comprennent toujours les fournitures des chevillettes et clous d'épingle quelsqu'ils soient, nécessaires à l'entière exécution des travaux en bois fourni ou en location.

Mise à jour 2019-01-04


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