subs, masc.
Meuble d'église exécuté en menuiserie et généralement divisé en trois parties sur sa largeur. La partie médiane réservée au prêtre est fermée par une porte dont la partie au-dessus de l'appui est garnie d'un grillage en bois ou en fer, plus ou moins décoré, suivant le style du confessionnal. (Fig. 975.)
Dans l'intérieur de cette case se trouvent un banc A (fig. 976 et 977), deux tablettes B (fig. 976 et 977) servant d'accoudoir. Ces accoudoirs sont fixés aux cloisons qui séparent la partie milieu des parties latérales. Ces cloisons sont percées, au-dessus des tablettes, d'un guichet grillagé D (fig. 976 et 978) clos par une trappe à coulisse C (fig. 976) et servant à établir la communication entre le prêtre et le pénitent.
Les parties latérales restent ouvertes (fig. 977 et 978) ; elles sont exhaussées d'une deuxième marche au-dessus de celle qui sert de soubassement ; une tablette d'appui E (fig. 977 et 978) placée au-dessus du guichet sert d'accoudoir.
Le confessionnal dont nous donnons les faces et coupes provient de l'église Saint-Augustin, à Paris.
Les confessionnaux font partie de la décoration des églises et doivent en garder le style.
La Renaissance et le XVIIIe siècle nous ont laissés de ces meubles des spécimens remarquables. Notre figure 979, représente un confessionnal Louis XV dont la figure 980 est le plan.
Mise à jour 2019-01-04