Coulisse

subs. fém.

Pièce de bois dans laquelle est poussée une rainure pour recevoir les remplissages en bois brut d'une cloison légère ou les planches en bois travaillé, jointes à rainures et languettes ou non d'une cloison en bois. Fig. 1046.

On donne aussi le nom de coulisse au système employé pour le glissement des portes d'une armoire ou pour les châssis d'une vitrine lorsque ces portes ou châssis s'ouvrent par glissement et non par développement.

La partie haute de la figure 1047 représente la partie à coulisse du haut des portes ou châssis ; la partie basse fait voir la disposition des tringles de coulissage C et C rapportées dans la traverse dormante et les rainures ou noix qui sont poussées sur les portes ; les tringles de coulissage sont quelquefois en fer. Dans ce cas, on rapporte des coussinets en cuivre dans la traverse. Ces coussinets doivent désaffleurer la noix afin que le bois n'ait pas de contact avec le fer qui peut se retraiter.

Dans une porte ou un châssis à coulisse on doit éviter que les bouts des battants portent sur la tringle de coulissage, ce qui arrive quand la traverse se rétrécit en largeur.

Ebén. Coulisseau de lit ; coulisses faites comme celles de menuiserie et qui, placées sous les galets des pieds d'un lit, ont pour but d'en faciliter le glissement ; elles sont brisées en deux parties et ferrés à charnière ; une partie qui peut s'ouvrir, pour tirer le lit dans la pièce, se replie sur elle-même quand le lit est repoussé près du mur. Fig. 1048.

Ebén. Ce mot garde sa signification en ébénisterie, et sert à désigner la rainure dans laquelle glisse une autre partie.

Fig. 1049. Ecran à coulisse. Ecran dont le châssis est garni d'une coulisse dans laquelle glisse verticalement un double châssis. Cette coulisse peut être, de distance en distance, percée de trous permettant au moyen de taquets, d'arrêter à volonté le double châssis. Quelquefois, dans le même but, un système de contrepoids est établi dans l'épaisseur du châssis fixe.