subs. masc.
Signes conventionnels à l'aide desquels on reconnaît l'emplacement que doivent occuper les différentes pièces d'un travail. Ces signes sont d'abord marqués sur les bois bruts ; puis, après corroyage des bois, rectifiés à la craie ou avec des crayons de couleur.
L'établissement du corroyage indique les faces de la pièce de bois mises d'équerre, c'est-à-dire les plus belles ; ce sont des traits de crayon (fig. 1461), qui, après le corroyage du bois, servent à marquer les établissements d'emplacements.
Dans le tableau ci-dessous (fig. 1462 bis) :
Le signe 1 indique les établissements des battants ; ils doivent être placés sur le bois, en regard l'un de l'autre, comme le montre notre dessin.
Le signe 2 indique le montant du haut.
— 3 — le montant du milieu.
— 4 — le montant du bas.
— 5 — une traverse haute.
Le signe 6 indique une traverse milieu.
— 7 — une traverse basse.
— 8 — un trait à refendre dans la longueur d'une pièce.
— 9 — à couper en travers, suivant le trait croisé.
— 10 — trait annulé.
Les lettres et les chiffres sont également mis en usage pour différentes parties à monter ensemble dans un travail important.
La figure 1461 représente les différentes pièces établies d'un châssis, dans la position qu'elles occuperaient une fois le travail monté et avec les signes qui indiquent leur emplacement pour le montage.
La figure 1462 montre les pièces d'un panneau établi pour être jointes ensemble.
II. Charp. Signifie en général l'application des principes de la charpente au tracé, à la taille et à la pose ; pris dans un sens particulier, il désigne le tracé des épures, le choix du bois, l'établissement sur chantiers, la taille et la pose. (Voy. chacun de ces mots.)
Pour reconnaître les pièces de charpente et la place qu'elles doivent occuper, le charpentier les marque avec le tranchant du ciseau.
(Voy. marque.)
Mise à jour 2019-01-04